Revolution | Originum
Par : llbartabacll
Genre : Science-Fiction , Action
Status : Terminée
Note :
Chapitre 13
Publié le 01/04/15 à 13:33:15 par llbartabacll
#12 : Viendras-tu à temps ?
337 ème Cycle – An 434
Le vaisseau me déposa sur un toit avant de repartir à la base. A en juger par l’architecture des bâtiments avoisinants, je me trouvais à présent dans la capitale Allemande, Berlin. La Fernsehturm, pointant fièrement vers le ciel, confirmait mes dires. Je me demandais tout de même comment cet édifice d’environ quatre-cents mètres de haut pouvait encore tenir debout alors que les bâtiments autour s’effondraient petit à petit. Les fumées noires montaient haut dans le ciel jusqu’à côtoyer les immenses vaisseaux de Genesis. Les tirs de ces derniers tombaient aléatoirement sur la ville. Les cris et les coups de feu s’entendaient à des kilomètres à la ronde. Berlin vivait à présent ce que nous avions vécu à New York. Il ne régnait plus que le chaos et la terreur, comme partout dans le monde. Ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autres, il n’était plus question de seulement attaquer une ville en particulier mais d’éradiquer tout un peuple, et ce, qu’importe l’endroit sur Terre.
Malheureusement, je n’étais pas venu pour sauver ces pauvres gens. Ève représentait, à mes yeux, le tournant de la guerre. Son aide me montrait qu’elle le savait également. Keops et les autres voulaient sa mort mais ils ne se doutaient pas qu’en faisant ça, ils condamneraient la Terre. Je devais empêcher Ahern de faire cette erreur, qu’en importe le prix.
J’aperçus, en contrebas, des troupes de Genesis en déplacement. Je décidai de les suivre, ils se dirigeaient sûrement vers Ève. Je pris l’initiative de passer de toit en toit, la densité des bâtiments me permettant de m’y déplacer facilement et discrètement. La hauteur me permettait également d’avoir une vue globale du champ de bataille. Malheureusement, je ne vis qu’au dernier moment le tir venu droit du ciel. Le toit s’effondra sous mes pieds, retombant quelques étages plus bas dans un des appartements.
Je m’extirpai, non sans mal, du tas de gravats. C’est au même moment que j’aperçus un homme d’environ une soixantaine d’année, fusil de chasse pointé en ma direction. Il commença à me parler en Allemand pendant que je me relevais lentement, les mains en l’air. J’essayai de lui parler mais il comprenait autant que je comprenais de sa part, un vrai dialogue de sourds. Je jetai mon arme au niveau de ses pieds mais il continua à hausser le ton. Finalement, après s’être mit à me hurler dessus, il tira une décharge à bout portant. Je reculai de plusieurs pas jusqu’à en toucher le mur. Les visions revinrent à ce moment de façons plus violentes. Je me mis à avancer vers le sexagénaire. Pris de panique, il tira une seconde décharge qui toucha mon épaule. Arrivé proche de lui, je frappai violemment son abdomen d’un coup de pied. Il traversa le mur pour se retrouver dans la pièce adjacente. Je récupérai mon arme et me dirigeai vers la personne âgée pour en finir. Je visai sa tête mais détournai le tir in extremis. Je vis d’autres personnes dans un coin de la pièce. La plupart apeurée dont des enfants en pleurs. L’une des personnes, une femme, prit la parole. Je ne comprenais pas le moindre mot de ce qu’elle me disait mais je sus, par sa façon virulente de me les dire, qu’elle m’insultait de tous les noms. Je quittai subitement la pièce et l’appartement avant de m’écrouler à genoux dans le couloir.
J’ouvris la face avant de mon casque pour reprendre une grande bouffée d’air frais. La sueur tombait abondamment sur le sol. Les mains tremblotantes, je m’essuyai le visage à plusieurs reprises. Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer. J’étais conscient de ce que je faisais mais je ne pouvais pas empêcher mon corps de le faire, comme si j’étais une marionnette. Ces visions devenaient de plus en plus brutales dans mon esprit. Dorénavant, je savais qu’elles présentaient un risque grandissant pour moi-même et les autres. J’hésitai à maintes reprises de retourner dans l’appartement quand j’entendis une voix familière.
"Occupez-vous d’eux, je me charge de la cible. Je prends deux personnes avec moi, les autres restent ici et portent secours aux blessés.
- Et les ordres de Keops ?
- Je me fous des ordres de Keops. Tout ce qu’il voit c’est l’objectif sans prendre en compte de ce qui l’entoure. Notre devoir c’est d’aider autrui. On ne va pas les laisser mourir dans leur propre sang tout ça parce qu’une personne a jugé qu’ils ne font pas partis de la mission. Keops n’en a rien à faire du nombre de morts tant que les objectifs sont remplis et à ce que je sache on a toujours échoué. C’est le moment ou jamais de changer ça. Ne vous occupez pas de Keops, je m’en chargerai personnellement. Faites ce que je vous dis et cette fois nous réussiront.
- D’accord !
- Et une dernière chose... Faites attention à Kandless. "
J’accourus vers la fenêtre mais il était trop tard, Ahern avait disparu en laissant le reste du groupe porter secours aux citoyens. Je me dirigeai directement vers les escaliers et les dévalaient à vive allure avant de me stopper net. Je vis une personne du groupe inspecter les divers appartements de l’immeuble. Je décidai de le suivre pour le surprendre au moment opportun. Il savait probablement où allait Ahern pour retrouver Ève. Après quelques vérifications dans des appartements vides, je décidai d’attaquer l’individu par surprise. Il n’eut le temps de réagir que je l’immobilisai en le mettant au sol. Je lui subtilisai son arme et la jeta hors de portée.
"Tu choisis la mauvaise voie Kandless. Tu fais une grave erreur !
- Tu n’as aucune idée de celui qui fait une erreur. Où est Ahern ?!
- Tu penses que je vais répon…
- Vaut mieux pour toi que tu y répondes, répondis-je en lui disloquant lentement le bras.
- On a été entraîné pour ne jamais répondre. Personne ne parlera, on préfère mourir. La mort n’est rien pour nous. "
Je m’apprêtai à lui faire les pires atrocités pour qu’il me dévoile l‘information, lorsque je me suis souvenu que je ne devais pas laisser mes pulsions prendre le dessus. Je le relevai et nous descendîmes ensemble à l’extérieur du bâtiment. Toujours retenu comme otage, il appela ces coéquipiers qui arrivèrent peu à peu sur notre position.
"Lâchez vos armes, je souhaite seulement discuter. Je cherche Ahern, rien de plus.
- Ne dîtes rien ! rétorqua l’otage.
- Tu es seul Kandless, il n’y a pas de négociations qui comptent.
- Vous ne me tuerez pas, j’en suis certain.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que vous condamnerez la Terre. Si vous me tuez, vous perdez la guerre. Si Ahern tue la cible, vous perdez la guerre. La seule option est que je l’en empêche.
- Comment te croire ?
- Je ne vous demande pas de me croire. Je vous dis juste que vous avez l’avenir de la Terre entre vos mains. Alors où est Ahern ?
- Tuez-l…
- La porte de Brandebourg, répondis l’un des coéquipiers sous le regard abasourdi des autres.
- C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre… Vous me remercierez plus tard, dis-je en relâchant l’otage. "
Ils baissèrent tous leur arme et me laissèrent partir aussitôt. Ils avaient compris que je n’étais pas leur ennemi, du moins c’est ce que j’espérais. Après moins d’un kilomètre de course effrénée, j’arrivai finalement à la Pariser Platz. Je fis le tour de la place en passant de bâtiment en bâtiment jusqu’à arriver discrètement au-dessus de la porte. Ahern, ses deux coéquipiers et Ève se trouvaient déjà sur place, armes tendues vers cette dernière. Les deux partis parlaient mais je n’arrivais pas à distinguer ce qu’ils se disaient. La tension était palpable, le dialogue haussait de ton et un tir pouvait partir à n’importe quel moment. Sans hésiter, c’est à ce moment que je sautai sur Ahern pour intervenir. Il évita mon plaquage avant de m’éjecter quelques mètres plus loin d’un coup de pied. En un éclair, je sortis mon arme et nous nous visâmes mutuellement l’un vers l’autre, aucun de nous deux n’osa tirer.
"Keops m’a tout dit. Alors comme ça tu décides de changer de camp ?
- Je ne change pas de camp, je t’empêche juste de faire la plus grande erreur de ta vie.
- M’empêcher de faire ce que cherche Exodus depuis si longtemps ?! C’est un membre important de Genesis et tu veux quand même la protéger ?!
- Oui…
- Je vois, dit-il en retournant son arme vers Ève.
- Arrête ! C’est la personne qui m’a sauvé et par conséquent qui vous a aidé à me trouver. Tu penses vraiment qu’un membre de Genesis ferait ça ? Tu souhaites en finir avec cette guerre autant que moi et les autres… Tu ne veux pas avoir le sang d’innocents sur tes mains…
- Il me suffirait d’appuyer sur la détente pour en finir.
- Tu n’es pas comme Keops. Fais-moi confiance, ne serait-ce que pour cette fois. D’accord ?
- Te faire confiance ?
- Tu veux vraiment faire ce choix ? Suivre les directives aveuglément alors que cette personne peut constituer un pilier majeur pour nous sauver ? Comme vous l’avez dit, la Terre est l’une des planètes la plus développée après la vôtre… En d’autres termes, c’est peut-être votre unique chance d’en finir avec Genesis. Tu souhaites suivre ce chemin ? Condamner la Terre et voir Genesis à nouveau s’en sortir ? Fais-moi confiance…
- … Bien… Emmenez-la, répondit-il en baissant son arme. "
Il arrêta Ève quelques instants. "J’espère pour toi qu’il a raison" lui dit-il. Elle répondit d'un simple sourire avant de repartir avec les deux autres membres d’Exodus. Ahern s’approcha de moi en rangeant son arme. "Tu auras des explications à me donner" exigea-t-il. Il me tapa sur l’épaule et nous partîmes ensemble au point d’extraction.
337 ème Cycle – An 434
Le vaisseau me déposa sur un toit avant de repartir à la base. A en juger par l’architecture des bâtiments avoisinants, je me trouvais à présent dans la capitale Allemande, Berlin. La Fernsehturm, pointant fièrement vers le ciel, confirmait mes dires. Je me demandais tout de même comment cet édifice d’environ quatre-cents mètres de haut pouvait encore tenir debout alors que les bâtiments autour s’effondraient petit à petit. Les fumées noires montaient haut dans le ciel jusqu’à côtoyer les immenses vaisseaux de Genesis. Les tirs de ces derniers tombaient aléatoirement sur la ville. Les cris et les coups de feu s’entendaient à des kilomètres à la ronde. Berlin vivait à présent ce que nous avions vécu à New York. Il ne régnait plus que le chaos et la terreur, comme partout dans le monde. Ce n’était qu’un exemple parmi tant d’autres, il n’était plus question de seulement attaquer une ville en particulier mais d’éradiquer tout un peuple, et ce, qu’importe l’endroit sur Terre.
Malheureusement, je n’étais pas venu pour sauver ces pauvres gens. Ève représentait, à mes yeux, le tournant de la guerre. Son aide me montrait qu’elle le savait également. Keops et les autres voulaient sa mort mais ils ne se doutaient pas qu’en faisant ça, ils condamneraient la Terre. Je devais empêcher Ahern de faire cette erreur, qu’en importe le prix.
J’aperçus, en contrebas, des troupes de Genesis en déplacement. Je décidai de les suivre, ils se dirigeaient sûrement vers Ève. Je pris l’initiative de passer de toit en toit, la densité des bâtiments me permettant de m’y déplacer facilement et discrètement. La hauteur me permettait également d’avoir une vue globale du champ de bataille. Malheureusement, je ne vis qu’au dernier moment le tir venu droit du ciel. Le toit s’effondra sous mes pieds, retombant quelques étages plus bas dans un des appartements.
Je m’extirpai, non sans mal, du tas de gravats. C’est au même moment que j’aperçus un homme d’environ une soixantaine d’année, fusil de chasse pointé en ma direction. Il commença à me parler en Allemand pendant que je me relevais lentement, les mains en l’air. J’essayai de lui parler mais il comprenait autant que je comprenais de sa part, un vrai dialogue de sourds. Je jetai mon arme au niveau de ses pieds mais il continua à hausser le ton. Finalement, après s’être mit à me hurler dessus, il tira une décharge à bout portant. Je reculai de plusieurs pas jusqu’à en toucher le mur. Les visions revinrent à ce moment de façons plus violentes. Je me mis à avancer vers le sexagénaire. Pris de panique, il tira une seconde décharge qui toucha mon épaule. Arrivé proche de lui, je frappai violemment son abdomen d’un coup de pied. Il traversa le mur pour se retrouver dans la pièce adjacente. Je récupérai mon arme et me dirigeai vers la personne âgée pour en finir. Je visai sa tête mais détournai le tir in extremis. Je vis d’autres personnes dans un coin de la pièce. La plupart apeurée dont des enfants en pleurs. L’une des personnes, une femme, prit la parole. Je ne comprenais pas le moindre mot de ce qu’elle me disait mais je sus, par sa façon virulente de me les dire, qu’elle m’insultait de tous les noms. Je quittai subitement la pièce et l’appartement avant de m’écrouler à genoux dans le couloir.
J’ouvris la face avant de mon casque pour reprendre une grande bouffée d’air frais. La sueur tombait abondamment sur le sol. Les mains tremblotantes, je m’essuyai le visage à plusieurs reprises. Je ne comprenais pas ce qu’il venait de se passer. J’étais conscient de ce que je faisais mais je ne pouvais pas empêcher mon corps de le faire, comme si j’étais une marionnette. Ces visions devenaient de plus en plus brutales dans mon esprit. Dorénavant, je savais qu’elles présentaient un risque grandissant pour moi-même et les autres. J’hésitai à maintes reprises de retourner dans l’appartement quand j’entendis une voix familière.
"Occupez-vous d’eux, je me charge de la cible. Je prends deux personnes avec moi, les autres restent ici et portent secours aux blessés.
- Et les ordres de Keops ?
- Je me fous des ordres de Keops. Tout ce qu’il voit c’est l’objectif sans prendre en compte de ce qui l’entoure. Notre devoir c’est d’aider autrui. On ne va pas les laisser mourir dans leur propre sang tout ça parce qu’une personne a jugé qu’ils ne font pas partis de la mission. Keops n’en a rien à faire du nombre de morts tant que les objectifs sont remplis et à ce que je sache on a toujours échoué. C’est le moment ou jamais de changer ça. Ne vous occupez pas de Keops, je m’en chargerai personnellement. Faites ce que je vous dis et cette fois nous réussiront.
- D’accord !
- Et une dernière chose... Faites attention à Kandless. "
J’accourus vers la fenêtre mais il était trop tard, Ahern avait disparu en laissant le reste du groupe porter secours aux citoyens. Je me dirigeai directement vers les escaliers et les dévalaient à vive allure avant de me stopper net. Je vis une personne du groupe inspecter les divers appartements de l’immeuble. Je décidai de le suivre pour le surprendre au moment opportun. Il savait probablement où allait Ahern pour retrouver Ève. Après quelques vérifications dans des appartements vides, je décidai d’attaquer l’individu par surprise. Il n’eut le temps de réagir que je l’immobilisai en le mettant au sol. Je lui subtilisai son arme et la jeta hors de portée.
"Tu choisis la mauvaise voie Kandless. Tu fais une grave erreur !
- Tu n’as aucune idée de celui qui fait une erreur. Où est Ahern ?!
- Tu penses que je vais répon…
- Vaut mieux pour toi que tu y répondes, répondis-je en lui disloquant lentement le bras.
- On a été entraîné pour ne jamais répondre. Personne ne parlera, on préfère mourir. La mort n’est rien pour nous. "
Je m’apprêtai à lui faire les pires atrocités pour qu’il me dévoile l‘information, lorsque je me suis souvenu que je ne devais pas laisser mes pulsions prendre le dessus. Je le relevai et nous descendîmes ensemble à l’extérieur du bâtiment. Toujours retenu comme otage, il appela ces coéquipiers qui arrivèrent peu à peu sur notre position.
"Lâchez vos armes, je souhaite seulement discuter. Je cherche Ahern, rien de plus.
- Ne dîtes rien ! rétorqua l’otage.
- Tu es seul Kandless, il n’y a pas de négociations qui comptent.
- Vous ne me tuerez pas, j’en suis certain.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que vous condamnerez la Terre. Si vous me tuez, vous perdez la guerre. Si Ahern tue la cible, vous perdez la guerre. La seule option est que je l’en empêche.
- Comment te croire ?
- Je ne vous demande pas de me croire. Je vous dis juste que vous avez l’avenir de la Terre entre vos mains. Alors où est Ahern ?
- Tuez-l…
- La porte de Brandebourg, répondis l’un des coéquipiers sous le regard abasourdi des autres.
- C’est tout ce que j’avais besoin d’entendre… Vous me remercierez plus tard, dis-je en relâchant l’otage. "
Ils baissèrent tous leur arme et me laissèrent partir aussitôt. Ils avaient compris que je n’étais pas leur ennemi, du moins c’est ce que j’espérais. Après moins d’un kilomètre de course effrénée, j’arrivai finalement à la Pariser Platz. Je fis le tour de la place en passant de bâtiment en bâtiment jusqu’à arriver discrètement au-dessus de la porte. Ahern, ses deux coéquipiers et Ève se trouvaient déjà sur place, armes tendues vers cette dernière. Les deux partis parlaient mais je n’arrivais pas à distinguer ce qu’ils se disaient. La tension était palpable, le dialogue haussait de ton et un tir pouvait partir à n’importe quel moment. Sans hésiter, c’est à ce moment que je sautai sur Ahern pour intervenir. Il évita mon plaquage avant de m’éjecter quelques mètres plus loin d’un coup de pied. En un éclair, je sortis mon arme et nous nous visâmes mutuellement l’un vers l’autre, aucun de nous deux n’osa tirer.
"Keops m’a tout dit. Alors comme ça tu décides de changer de camp ?
- Je ne change pas de camp, je t’empêche juste de faire la plus grande erreur de ta vie.
- M’empêcher de faire ce que cherche Exodus depuis si longtemps ?! C’est un membre important de Genesis et tu veux quand même la protéger ?!
- Oui…
- Je vois, dit-il en retournant son arme vers Ève.
- Arrête ! C’est la personne qui m’a sauvé et par conséquent qui vous a aidé à me trouver. Tu penses vraiment qu’un membre de Genesis ferait ça ? Tu souhaites en finir avec cette guerre autant que moi et les autres… Tu ne veux pas avoir le sang d’innocents sur tes mains…
- Il me suffirait d’appuyer sur la détente pour en finir.
- Tu n’es pas comme Keops. Fais-moi confiance, ne serait-ce que pour cette fois. D’accord ?
- Te faire confiance ?
- Tu veux vraiment faire ce choix ? Suivre les directives aveuglément alors que cette personne peut constituer un pilier majeur pour nous sauver ? Comme vous l’avez dit, la Terre est l’une des planètes la plus développée après la vôtre… En d’autres termes, c’est peut-être votre unique chance d’en finir avec Genesis. Tu souhaites suivre ce chemin ? Condamner la Terre et voir Genesis à nouveau s’en sortir ? Fais-moi confiance…
- … Bien… Emmenez-la, répondit-il en baissant son arme. "
Il arrêta Ève quelques instants. "J’espère pour toi qu’il a raison" lui dit-il. Elle répondit d'un simple sourire avant de repartir avec les deux autres membres d’Exodus. Ahern s’approcha de moi en rangeant son arme. "Tu auras des explications à me donner" exigea-t-il. Il me tapa sur l’épaule et nous partîmes ensemble au point d’extraction.
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